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Interview Benjamin D'hoe


Notre équipe a eu la chance de s'entretenir avec le belge Benjamin Dhoe, 656è mondial. Nous vous proposons son interview complète.


"Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Benjamin D’Hoe, j’ai 23 ans et je suis de Asse (Brabant flamand). Je suis classé 656 ATP en simple et 713 ATP en double. Je suis droitier avec un revers a deux mains. Je combine ma carrière sportive avec des études sciences commerciales a la KU Louvain.

A quel âge as-tu commencé le tennis ? Et comment as-tu découvert ce sport ?

J’ai commencé à jouer au tennis quand j’avais 4 ans, mon frère Robin jouait déjà au tennis et quand il s’entraînait je passais le temps à taper la balle contre un mur juste a coté du club. Après quelques semaines, j’ai commencé à prendre des cours.

Que fais-tu pour garder la forme pendant le confinement ?

Je fais des séances de physique chaque jour avec mon frère Robin, qui est entraîneur physique. J’essaie de travailler des autres aspects aussi comme le mental, en faisant de la méditation et visualisation. Mais aussi, je tape quelques fois la balle avec mon frère sur un parking près de chez nous, mais j’attends impatiemment le 4 mai pour recommencer les entraînements normaux.

Y-a-t-il une différence entre le circuit Challenger et le circuit ITF ?

Je n’ai pas encore eu l’opportunité de jouer dans des challengers. Il y a deux ans, je me suis inscrit une fois pour les qualifs d’un challenger en Italie, mais je ne suis pas rentré. Avant les nouvelles règles de l’année passée, on devait signer sur place pour rentrer dans les qualifs, on n’était jamais sûr si on rentrait ou pas en avance, je suis donc allé en Italie ‘pour rien’. J’étais premier alternate, donc le plus haut classé à ne pas rentrer dans les qualifs, c’était vraiment frustrant. Malgré le fait que je n’ai pas pu jouer un match dans ce tournoi, j’ai quand même senti la grande différence avec les futures. Des nouvelles balles pour les entraînements, des changements de balles en match après 7/9 jeux au lieux de 11/13, transport de l’hôtel et de l’aéroport beaucoup mieux organisé et gratuit... Après, c’est sûr qu’il y a aussi une très grande différence entre les futures. Le meilleur future que j’ai fait c’était un 25000 en Suède dans un club hyper moderne avec une organisation très professionnelle. Incomparable avec par exemple un future au Maroc que j’ai fait il y a trois ans, ou le club était au milieu de nulle part (il n’y avait même pas un club house), sans eau chaude dans l’hôtel, etc…

Quelle est ta plus grande performance ?

C’est difficile d'en choisir une. Cette année j’ai gagné mon premier titre en double (avec Arthur Reymond à Bagnoles de L’Orne). Pour le moment, j’ai fait une finale en simple en 15000. J’ai battu plusieurs joueurs au tour des ATP 300 et 400, le dernier étant Igor Sijsling en décembre 2019, un ancien top 50.

Quelles sont tes plus belles rencontres grâce au tennis ?

Grâce au tennis, j'ai rencontré beaucoup de gens dans le monde entier. Je me souviendrais toujours d’avoir pu taper la balle avec David Ferrer quand j’étais très petit. J’habitais en Espagne à cette époque, et Ferrer faisait une visite au clubs de tennis locaux. Tous les membres du club pouvaient taper la balle pendant quelques minutes avec lui. C’était vraiment spéciale pour moi, vu que j’avais seulement 8 ou 9 ans. En 2019, je me suis entrainé dans l’académie de Justine Henin, ce qui m’a permis de rencontrer une une légende de notre sport. As-tu une ou plusieurs idoles ? T'es tu basé sur leur jeu pour construire le tien ?

Je pense qu’on a la chance de vivre dans une ère incroyable, avec peut-être les 3 meilleures joueurs de tennis de tous les temps. Je n’arrive pas vraiment à choisir lequel je préfère. Le joueur qui me plaît le plus de la ‘nouvelle’ génération c’est Dominic Thiem. J’aime beaucoup l’intensité qu’il met dans ces coups et il a aussi une très bonne mentalité.

Quel est ton objectif d'ici la fin de ta carrière ?

Le tennis est un sport compliqué pour vraiment gagner sa vie, il faut être dans le top 250 au moins pendant quelques années. A cause de ça, je pense qu’on est très sévère à évaluer la carrière des joueurs. L'objectif ultime est bien sûr de gagner sa vie, compte tenu les investissements qui sont nécessaires pour construire une carrière de tennis. Mais quoiqu’il arrive, j’essaierai toujours de revenir positivement sur ce que j'ai accompli dans le tennis. Par exemple, même si le niveau que j’ai atteint aujourd’hui est le plus élevé que je puisse atteindre, je serais quand même content d’avoir été parmi les 650 meilleurs joueurs dans le monde et le numéro 15 de mon pays. Cela dit, je suis très ambitieux et je pense que j’ai encore beaucoup de marge pour améliorer. Mon rêve ultime dans le tennis, c’est de jouer dans un Grand Chelem."


Nous remercions Benjamin d'avoir répondu à nos questions ! Nous lui souhaitons de monter le plus haut possible !

 
 
 

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