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Interview Maxime Chazal


Notre équipe a eu la chance de s'entretenir avec le français Maxime Chazal, actuellement 390è mondial. Nous vous proposons l'intégralité de son interview ci-dessous.


« Peux-tu rapidement te présenter ? Quel est ton style de jeu ? A quel age as-tu commencé le tennis et comment as-tu découvert ce sport ?


Je m’appelle Maxime Chazal, j’ai 27 ans, je suis originaire de Nouvelle Calédonie. J’ai découvert le tennis grâce à ma mère qui y jouait quand j’étais petit. J’ai commencé à y jouer à 4 ans puis après sont venus mes premiers cours en clubs vers 5-6 ans. Je suis un joueur de terre battue parce que je me sens à l’aise sur cette surface. En terme de style de jeu, je suis un puncheur du fond de court, c’est à dire que je suis un attaquant qui essaie de frapper fort dans la balle. Je ne monte pas souvent au filet. 

Que fais-tu pour garder la forme depuis le confinement ?

J’essaie de m’occuper, je dors un petit peu plus que d’habitude. Je fais un peu de renforcement du haut et du bas du corps avec ce qu’on a donc pas grand chose. J’essaie aussi de faire quelques petits footing de temps en temps sans aller trop loin bien sûr. Puis comme tout le monde je regarde beaucoup de séries et j'essaie également d’avancer quelques petits projets personnels.


Sur tes 3 quarts perdus en challengers, as-tu des regrets ? 


Forcément, on a quelques regrets quand on perd un match sauf quand on sait ce qu’on a fait et quand on a fait ce qu'on a pu. Mais sur un ou deux quarts, j’ai été trop attentiste, pas assez relâché. J'ai eu l'impression de ne pas avoir joué ma carte à fond.


As-tu des objectifs en terme de classement d’ici la fin de ta carrière ? A quel grand tournoi aimerais-tu participer ?

Je ne me suis pas fixé d’objectif de classement avant la fin de ma carrière. J’ai déjà joué les qualifs de Roland Garros et de l’Open d’Asutralie et mon objectif à moyen terme c’est de les rejouer, donc revenir à mon meilleur classement, dans les 250 meilleurs mondiaux. En plus, je voudrai jouer Wimbledon et l’Us Open. J'aimerai bien connaître les 4 grands Chelems. Il y a un M1000 que j’aimerai bien jouer aussi c’est celui de Monte Carlo. C’est un tournoi sur terre, et proche de beaucoup de membres de ma famille donc ça serait vraiment chouette !


Tu as joué les qualifs de l’AO et de Roland, qu’as-tu ressenti ?


Au début, j’ai ressenti beaucoup de fierté ! Quand tu vois ton nom entrer dans la liste, tu ressens beaucoup de fierté. C’est à ce moment que tu réalises que tu es un joueur de tennis professionnel. Jouer le tableau principal, c’est un rêve de gamin, mais jouer les qualifications c’est déjà un grand pas. Quand j’étais en Australie, j’avais vraiment de superbes sensations. Le tournoi est vraiment super. Roland est aussi un super tournoi, c’est celui qui tient le plus a cœur à beaucoup de français !


As-tu un match qui t’a marqué ? Pourquoi ?


Il n'y’en a pas qu’un, ça serait trop dur de choisir. Ma défaite à l’Open d’Australie contre Maxime Janvier en est un, c’était un long match en plus j’ai eu des balles de matchs... Ma défaite en 3 sets à l’arraché contre Alejandro Gonzalez à Roland Garros en qualifs m’a peut être plus marqué que celle de l’Open d’Australie parce que c’était sur terre et je voulais bien faire. Celui qui m’a fait beaucoup de bien, c’est ma victoire au critérium seconde série en 2015 (championnat de France), c’était mon 1 er titre National. En plus j’étais mal embarqué contre un bon ami à moi et j’avais réussi à m’en sortir !


As-tu des idoles sur le circuit ?


Ça ne va pas être très original mais j’adore Roger Federer pour sa variation du jeu, sa classe et tout ce qu’il arrive à créer. Etant plus jeune j’étais vraiment un pro Federer. Mais avec l’âge qui passe, après avoir vu d’autres choses, j’ai de plus en plus de respect pour Rafael Nadal. Ce sont les deux joueurs qui marquent l’histoire du tennis en proposant des choses différentes, c’est vraiment top. 

Un autre qui m’a beaucoup marqué c’est mon premier coach quand j’étais en Nouvelle Calédonie. C’est Wanaro N’Godrella, qui était et qui est toujours le meilleur joueur calédonien. Il m’a beaucoup appris quand j’étais petits, notamment la patience. J’étais très proche de lui, il m’a beaucoup marqué."


Nous remercions Maxime d'avoir répondu à nos questions ! Nous lui souhaitons de jouer les 4 Grands Chelms !

 
 
 

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